SOMMAIRE (état 2006):
- Le "Cratère de Pantasma" au Nicaragua semble jusqu'ici n'être pas remarqué par la science.
- Une origine volcanique est facile à comprendre, mais pas sûr (y a-t-il des preuves non-publiées?).
- Sans la proximité volcanique une origine météoritique serait certain.
- Une recherche ponctuelle des pierres d'impact typiques (Cônes de choc, Suevites, Tectites) n'a pas encore eu lieu.
ANNEXE 23.3.2023:
- Le cratère de PANTASMA a finalement été inclus dans la "Earth Impact Database", la base de données mondiale des impacts de météorites reconnus (près de 17 ans après ma découverte initiale et 4 ans après la preuve scientifique de Pierre Rochette e.a.). Cela signifie que PANTASMA est "officiellement" reconnu comme le plus grand des quatre grands impacts (suffisamment grands pour laisser un cratère) au cours du dernier million d'années. PANTASMA est également l'un des 4 seuls cratères d'impact pouvant être attribués à un champ recouvert de tektite. PANTASMA est sans aucun doute la découverte la plus spectaculaire de cratères météoritiques de ces dernières années. PANTASMA est le premier cratère d'impact connu en Amérique centrale et est classé 13e dans la section Amérique latine de la Earth Impact Database.
ANNEXE 11.2.2019:
- Pantasma: Preuve pour un cratère d'impact pleistocènien de ca. 14 km de diamètre [et d'un âge de ca. 815.000 ans] en Nicaragua
par Pierre Rochette, R. Alaç, P. Beck, G. Brocard, A. J. Cavosie, V. Debaille, B. Devouard, F. Jourdan, B. Mougel, F. Moustard, F. Moynier, S. Nomade, G. R. Osinski, B. Reynard et Jean H. Cornec
(https://onlinelibrary.wiley.com/doi/full/10.1111/maps.13244):
Sommaire (Traduction non autorisée avec Google-translator,
l'originale sur la page anglaise): "La structure circulaire de Pantasma d'environ 14 km de diamètre dans les roches volcaniques oligocènes [il y a 34 - 23 millions d'années] du Nicaragua est ici étudiée pour la première fois afin de comprendre son origine. La géomorphologie, la cartographie de terrain et les investigations pétrographiques et géochimiques concordent toutes avec une origine d'impact de la structure de Pantasma. Les observations à l'appui d'une origine d'impact incluent les flux volcaniques à pendaison, la présence d’une ancienne brèche polymérique fondue, de verre impact (avec lechatelérite et faible teneur en H2O, <300 ppm), ainsi qu'une éventuelle couche d'éjecta contenant des roches paléozoïques provenant de centaines de mètres sous la surface. La preuve diagnostique de l'impact est fournie par la détection dans le verre à impact de la présence antérieure de reidite dans le zircon granulaire ainsi que dans le coesite et la valeur ε54Cr extraterrestre dans la brèche polymict. Deux âges de plateau 40Ar / 39Ar avec un âge moyen pondéré combiné de 815 ± 11 ka (2 σ; P = 0,17) ont été obtenus sur du verre à impact. Cet âge est cohérent avec les données géomorphologiques et la modélisation de l'érosion, qui suggèrent toutes un cratère plutôt jeune. Pantasma n'est que le quatrième cratère exposé > 10 km situé dans les Amériques, au sud de la latitude 30°N, et fournit une preuve supplémentaire qu'un nombre important de cratères d'impact peut encore être découvert en Amérique centrale et en Amérique du Sud."
ANNEXE 2017:
- Recherches géologiques à Pantasma par Pierre Rochette de l'Université Marseille/Aix-en-Provence Fevrier 2016 prouvent l'origine d'impact du cratère: "montrent, que ces verres viennent d'un impact)..."!
ANNEXE 2010:
- Le géologe Jean H. Cornec (Denver, E.U.) a trouvé des Tectites d'un âge de 800.000 ans en Belize, 500 km nord-ouest de Pantasma!
ANNEXE 2009:
- Une Expedition de l'Association d'Astronomes nicaraguaines (ASTRONIC) en juillet 2009 a confirmé l'hypothèse d'un impact:
"UNE MÉTÉORITE A FORMÉ PANTASMA? Une expédition effectuée en juillet par l'Association scientifique d'astronomes et d'astrophysiciens (ASTRONIC) du Nicaragua dans la vallée de Pantasma, dans le département de Jinotega, au nord du Nicaragua, a déterminé que cette vallée circulaire avait formé par un chute d'une météorite il y a longtemps, comme le montre la composition des roches étudiées au bord et au centre, où l'impact s'est produit. Une étude plus spécifique de la composition de la météorite est à ses débuts. Il y a deux ans, alors qu'elle voyageait "Sur Google Earth", l'Allemand Leo Kowald a découvert dans la région de Pantasma un vallon qui, selon lui, aurait été causé par l'impact d'une météorite. Avant l'expédition, David Castillo Pacheco, président d'Astronic, avait déclaré qu'il se trouvait à l'extérieur de la montagne volcanique du Nicaragua écartant ainsi la possibilité que ce soit la relique d’un cratère (volcanique)... "
Écrite en Avril 2006:
Quand je préparais ce voyage, je me suis aperçu occasionnellement
pendant un "vol" avec "
Google-Earth"
sur le paysage au nord du Nicaragua une vallée circulaire d'un diamètre
de plus de 12 km (avec les coordonnées 13°22´ Nord et 85°57´ Ouest).
Le Nicaragua, un pays avec environ 6 millions d'habitants, se trouve au
milieu du pont continental centraméricain et fait partie de la
"
Plaque Caraïbe"
géologiquement assez jeune, qui était créé par des
mouvements des plaques nord- et sud-américains il y a environ
140 à 70 millions d'années. Le long de la côte pacifique très peuplée il y a du volcanisme actif en forme d'une
chaîne de volcans, caldères et lagunes, qui est causé par la subduction
du fond marin pacifique (Plaque de Cocos) sous la Plaque Caraïbe.
Dans cette zone, il y a souvent des séismes violents, dont un
a détruit presque complètement le 23.12.1972 la métropole Managua.
L'est s'incline légèrement à l'Océan Atlantique.
La partie centrale et nord du pays prend une montagne d'un hauteur de jusqu'à plus de 2000 m,
qui était créée par des activités volcaniques dans
le Tertiaire (temporellement après l'impact de Chicxulub au Mexique il y a 65 millions d'années).(
*1)
Là, 60 km au sud de la frontière hondurienne,
se trouve cette vallée circulaire, la
Vallée de Pantasma.
Il est traversé du sud au nord par le "Rio Pantasma", un affluent du "Rio Coco".
Au milieu se trouve l'agglomération de "
Las Praderas", (aujourd'hui "
Pantasma")
le lieu principal de la municipalité de
"Santa Maria de Pantasma" (
à ne pas confondre avec ce petit village situé à 21 km sud-est de Pantasma, où Google-Maps montre sous "Santa Maria de Pantasma"!)
avec ses environ 50.000 habitants (2015) dans le département de Jinotega.
La vallée pauvre mais
fertile
est exploitée par des cultures de maïs, de café, d'haricots,
de cueillette des fruits et d'élevage de bétail.
La place est tristement connu dans le monde pour le
"
Massacre
de Pantasma" du 18 octobre 1983, quand des terroristes de la CONTRA,
un groupe anti-sandiniste, financé et armé par le gouvernement étasunien sous
Ronald Reagan, ont assassiné 47 hommes, femmes et enfants
lors d'un assaut sur les coopératives agricoles de la vallée.
Exactement 3 années plus tard, le 19 octobre 1986, une mine terrestre de la CONTRA à détruit un
camion sur la rue principale de Pantasma à Jinotega et à tué 11 et mutilé 33 civils.
Le 23 mars 1987 des membres étasuniens du
"First
Veterans Peace Action Team", menés par le vétéran du Vietnam
S. Brian Willson, ont commencé une
marche pour la paix
d'une semaine sur cette route traversant la vallée de Pantasma, pour attirer
l'attention mondiale sur la terreur de la CONTRA, particulièrement cruelle dans cette partie du pays
(
*2). Les mines terrestres sont entre-temps évacuées dans cette région
et la guerre est définitivement terminée depuis longtemps.
Mais il faut prendre des précautions et l'aide d'un guide, quant on veut y voyager.
Le sol circulaire de la vallée monte vers SSO de 400 m à plus de 500 m.
Devant la percée du Rio Pantasma au nord de la vallée, une plaine
s'est formé qui paraît comme une flaque dans une cuvette plate
sur une table oblique (voir l'image de Google trois fois surélevé ci-contre).
À cause de cette inclinaison la découpe de 500 m croise le sol de la
vallée, c'est pourquoi sa forme circulaire souvent n'est pas visible dans des cartes.
Dans l'est, au sud et à l'ouest le cercle est débosselé légèrement
ce qui est lié manifestement aux ravins bien reconnaissables au bord de la
vallée et à leurs dépôts de débris correspondants aux pieds des sommets,
entourant les plus élevés. La vallée interrompt le flanc d'un
plateau de 1000 m de haut, qui descend quelques 100 m en direction NE,
où la pente du sol de vallée montre également.
Mon voyage ne me conduisait pas à la proximité du cratère et je ne le pouvais regarder que par
"Google Earth",
des cartes et cette belle image colorée, que m'a envoyé amicalement
Dr. Wilfried Strauch, le directeur de l'institut géophysique
INETER (Managua, Nicaragua).
Sur cette base, sans doute encore insuffisante, je crois en tant qu'astronome laïque,
qui a déjà vu beaucoup d'images de cratères
d'impact
et volcaniques sur les lunes et les planètes du système solaire,
que la vallée a été causée manifestement par un
impact d'une météorite.
Selon le règle "diamètre du cratère par 20"
la météorite devrait avoir un diamètre de
plus de 500 m.
Je qualifierais le cratère une copie d'échantillon d'un cratère d'impact,
si le levage central ne manquerait pas, qui souvent ne peut pas
être trouvé toutefois dans les grandes cratères (plus de 5 km).
Il peut aussi déjà être couvert par des sédiments dans ce secteur pluvieux.
À une distance de 10 km hors du bord du cratère se trouvent quelques collines
qui pourraient être relié à un anneau d'éjection qui ne peut toutefois
pas être reconnu clairement dans ce terrain montagnard.
Son positionnement dans le paysage ressemble de façon déconcertante à celui du cratère
de météorite de Goat Paddock en Australie
(5 km diamètre et d'un âge de moins de 50 millions d'années).
La dimension et la forme du cratère rappellent fortement au cratère du
Lac Bosumtwi
dans le Ghana avec un diamètre de 10 km et d'un âge de un million d'années.
Le Cratère de Pantasma remplit toutes les conditions extérieures d'un cratère météoritique. Je trouve, à côté de sa forme circulaire, que l'inclinaison légère de son sol en direction de l'inclinaison spacieuse du paysage est remarquable. Sa situation paraissant arbitraire correspond à la caractère fortuite d'un impact de l'extérieur. Je constate que seulement son apparence surprenant montre, qu'il n'a pas nécessairement à faire
quelque chose avec les structures volcaniques tout à fait existantes dans la région; il tombe simplement hors du cadre. Il doit être beaucoup plus jeune comme ses environs. Son bord relativement étroit au nord ne paraît non plus comme un bord d'un effondrement d'une caldéra. À mon avis seulement un évènement explosive il y a 1 à 2 millions d'années peut être responsable pour sa naissance, une éruption plus violente que les explosions de
Krakatau,
Tambora et
du Lac de Laach
( ⇒ Wikipedia "Caldéras explosifs").
Mais selon R. Weyl la phase du volcanisme actif se soit terminée dans cette région déjà il y a plus de 5 millions d'années (volcanisme tertiaire). Je dois toutefois accorder, que je ne possède pas assez connaissance en géologie pour pouvoir estimer sûrement la probabilité d'une naissance volcanique. (*3)
Malgré des investigations intenses je n'ai trouvé aucune trace d'un
"cratère"
ou
"caldéra" de
"Las Praderas" ou
"Pantasma" dans l'Internet.
Dans le livre déjà assez âgé
"
La géologie de l'Amérique centrale"
de Richard Weyl (ISBN 3-443-11001-0) la vallée n'est pas mentionnée.
Au contraire du volcan "
Las Lajas",
(qui est situé 120 km plus au sud et qui est considéré comme
""le plus grand volcan de l'âge quaternaire à l'est du fossé nicaraguayen""
avec sa caldéra seulement demi si large) on ne peut pas trouver le "Cratère de Pantasma" dans les
listes pertinentes
d'objets volcaniques.
En outre notre guide nicaraguayen très compétent n'a également su rien de ce sujet.
Au contraire aux autres cratères il ne fait partie d'une des deux
chaînes de volcans (le jeune au sud-ouest et le plus ancien au nord-est du graben nicaraguayen).
Il me semble, que le cratère n'est pas été noté du tout par la communauté
internationale scientifique jusqu'ici. Seulement Dr. Strauch de l'INETER m'a écrit,
qu'il l'avait déjà noté, mais ses géologues pensent, qu'il soit volcanique.
Bien que les météorites sont assez indifférents à la constitution géologique
de leurs cibles, il est quand même facile à comprendre, que,
à cause de la volcanisme proche, il ne s'agisse que d'un objet volcanique extraordinaire.
Mais il me semble, qu'il n'apparait pas encore dans la littérature scientifique, bien qu'il
devrait aussi être assez intéressant comme caldéra prétendue.
Je crois, que les géologues nicaraguayens n'ont pas simplement du temps
pour des questions moins essentielles que l'étude des activités volcaniques et séismiques
pour prévenir des catastrophes.
La question "volcanique ou météoritique" peut être décidée
seulement par des géologues au moyen des minéraux
(
Cônes de choc,
Suevites,
Tectites),
qu'on doit chercher sur le terrain là.
Par conséquent, il serait
fantastique, si un professionnel se mise en route
bientôt pour répondre cette question!
À propos fantastique:
Pantasma signifie
petit homme ou
tête plate dans la langue Misquite.
Le mot Galicien
pantasma (Espagnol:
fantasma)
vient du grec
Phantasma et signifie
fantôme
ou
image de tromperie! Pourrais-je quand même n'être que trompé par un phantasme?
Chers visiteurs,
si vous avez des questions, de la critique ou des incitations, veuillez ne pas hésiter
de m'envoyer un Mail!
Notes en bas:
*1)
L'Amérique centrale du nord [Mexique, Guatemala et Belize (L.K.)] et du sud [Honduras, El Salvador, Nicaragua, Costa Rica et Panama (L.K.)] présentent une construction différente et une histoire géologique déviante. Au nord, au "Sapperland", se trouve un orogène paléozoïque sur lequel se trouvent des couches mésozoïques perturbées. Au sud, cependant, on soupçonne un plus grand orogène crétique au Panama. Cela va du crétacé supérieur au développement d'un géosynclinal qui se déploie au Miocène. Le magmatisme initial et synorogénique est fortement développé. Le cours des chaines de failles s'écarte des conceptions précédentes et forme deux arches ouvertes au sud. Au Tertiaire, l’Amérique centrale est le théâtre d’un fort volcanisme sialique, dont le magma ne peut pas être attribué à la fonte d’une racine orogène engloutie. Après une période de tectonique et magmatique relativement calme dans le Pliocène, au Quaternaire la vivacité domine. Le volcanisme quaternaire, également principalement sialique, est lié à la zone de fracture parallèle à la côte du Pacifique. Parmi les caractéristiques typiques des structures circumpacifiques, citons: une tranchée hauturière, une zone de volcans actifs et une zone d’activité vive. (Après un discours "Les orogènes de l'Amérique centrale" de Richard Weyl, tenue le 14 mars 1960 à Würzburg lors de la 50ème réunion annuelle de l'Association Geologique)
|
*2)
Video Clip de S. Brian Willson,
9 minutes (2.3MB): http://www.peace.ca/brianwillson.wmv.
S. Brian Willson, qui a organisé la marche pour la paix, est un vétéran du Vietnam.
Il a perdu ses jambes quand un train de la marine, transportant des armes destinées
pour l'Amérique centrale, lui a dépassé intentionnellement à Concord (Californie).
Brian est un des activistes les plus spirituels, courageux et honnêtes qui fait la paix
contre un politique étrangère violente; En Amérique centrale il est un héros où
les gens comprennent qu'il s'est levé pour leurs droites en tant que ètres humains égal.
Brian dit qu'il ne veut pas, que mères et pères et enfants sont tués et mutilées
dans notre nom et avec du notre argent d'impôts ! Le Chanteur et acteur Kris Kristofferson
lui donne une introduction spéciale. Le site Web de Brian:
http://www.brianwillson.com
comporte son autobiographie et des séries d'essais qu'il a écrit.
Je vous recommende de visiter son site et de lire tous qu'il vous présente là!
|
*3)
Le soubassement du Nicaragua septentrional n'a pas cessé de poser des problèmes
stratigraphiques. Au point de vue pétrographique et sédimentologique, des tuffites
(en majorité basiques, en partie aussi intermédiaires et acides)
prennent une certaine importance comme horizons-repères pour la cartographie
géologique. Leur grande extension observée à l'échelle régionale permet de conclure
que la série des couches du soubassement est très uniforme et ne doit pas appartenir
à différentes formations. Au point de vue structural, cette région se montre
extrêmement compliquée. Le déversement des plis et des chevauchements est dirigé
surtout vers le Nord, en partie aussi vers l'Est.
La «formation de Totogalpa» (fanglomérats, conglomérats et grès, pour la plupart rougeâtres),
discordante sur le socle décrit plus haut, appartient selon moi à la série des tuffites,
agglomérats, laves etc. du Tertiaire, étant donné qu'ils constituent une suite concordante
uniforme. La relation est moins claire entre ce «soubassement» et le Crétacique inférieur
qui lui est immédiatement associé vers le Sud-Est (Alb marin; «Metapan»)
et qui est intensément quoique confusément plissé dans la région
de Siuna; il semble cependant peu influencé métamorphiquement.
Les couches marines du Nicaragua méridional allant du Crétacique supérieur au Miocène,
affectées seulement par une très faible orogenèse (déversement des plis vers l'E et le N)
se rattachent au Nord du pays par une série épaisse de roches volcaniques tertiaires et
quaternaires (plutôt marines au début, ensuite continentales).
A côté des linéaments de direction NW/SE (dépression du Nicaragua, lignes volcaniques,
direction de la côte au SE etc.), apparaissent actuellement des linéaments de direction
NS (allure de la côte à l'Est), par exemple dans la «crête de granite de Susucayan» et
dans les accidents associés qui ont contribué éventuellement à la flexure
de la dépression du Nicaragua, au Nord-Ouest de Managua.
(Selon
"Geologische
Problematik und Strukturanalyse Nikaraguas" par Bruno Engels, 1965)
|
Sources:
G. R. Osinski, R. A. F. Grieve, P. J. A. Hill, J. Newman: Impact Earth - A 2021 Update on the Terrestrial Impact Record. 52nd Lunar and Planetary Science Conference (2021)
PANTASMA dans le "Impact Crater Database" (2019)
Pierre Rochette e.a.: PANTASMA: EVIDENCE FOR A PLEISTOCENE CA. 14 km DIAMETER IMPACT CRATER IN NICARAGUA - onlinelibrary.wiley.com 11.02.2019 (PDF)
Jean H. Cornec: NEW TEKTITE STREWN FIELD DISCOVERED IN WESTERN BELIZE
G. R. Osinski, R. A. F. Grieve, P. Hill, J. Newman, P. Patel, G. Tolometti: Impact Earth - New Insights into the Terrestrial Impact Record and Cratering Processes. 50th Lunar and Planetary Science Conference (2019)
J. Martell, C. Alwmark, P. Lindgren, L. Johansson: Former Reidite in Granular Neoblastic Zircon Grains (FRIGN zircon) from the Mien Impact Structure, Sweden. 50th Lunar and Planetary Science Conference (2019)
A. J. Cavosie, N. E. Timms, L. Ferrière, P. Rochette: FORMER REIDITE IN GRANULAR NEOBLASTIC ZIRCON ( FRIGN ZIRCON ) FROM THE LUIZI IMPACT STRUCTURE AND PROPOSED PANTASMA STRUCTURE. 49th Lunar and Planetary Science Conference (2018)
Pierre Rochette e.a.: FIRST INVESTIGATIONS ON THE PANTASMA STRUCTURE (NICARAGUA), 79th Annual Meeting of the Meteoritical Society (August 2016 Berlin)
D. T. King Jr., J. H. Cornec, L. W. Petruny, H. Zou: TEKTITES OF WESTERN BELIZE - CHARACTERISTICS AND POSSIBLE ORIGIN. 47th Lunar and Planetary Science Conference (2016)
V. H. Hoffmann, M. Kaliwoda, R. Hochleitner, M. Funaki, M. Torii: Investigating Possible Belize Tektites. 47th Lunar and Planetary Science Conference (2016)
H. Povenmire: Extending the Belize Tektite Strewn Field. 47th Lunar and Planetary Science Conference (2016)
Jean H. Cornec e.a.: THE 2014 REPORT ON THE BELIZE TEKTITE STREWN FIELD. 46th Lunar and Planetary Science Conference (2015)
V. H. Hoffmann, M. Funaki, J. H. Cornec, M. Kaliwoda, R. Hochleitner: MAGNETIC PROPERTIES AND MICRO RAMAN SPECTROSCOPY OF A CENTRAL AMERICAN TEKTITE FROM BELIZE. 44th Lunar and Planetary Science Conference (2013)
J. H. Cornec, L. H. Cornec, H. Povenmire: A Layered Tektite from the Central American Strewn Field. 44th Lunar and Planetary Science Conference (2013)
W. H. Schwarz, M. Trieloff, K. Bollinger, N. Gantert, V. A. Fernandes, H.-P. Meyer, H. Povenmire, E. K. Jessberger, C. Koeberl: Coeval Ages of Australasian, Western Canadian and Belize Tektites. 44th Lunar and Planetary Science Conference (2013)
Jean H. Cornec e.a.: CENTRAL AMERICAN TEKTITE STREWN FIELD UPDATE. 43nd Lunar and Planetary Science Conference (2012)
Jean H. Cornec e.a.: THE NEW CENTRAL AMERICAN TEKTITE STREWN FIELD. 42nd Lunar and Planetary Science Conference (2011)
"Había una vez, un meteorito" La Prensa (Nicaragua) 14.9.2014
"A METEORITE FORMED PANTASMA?" in Envio.Org Sept.2009, ASTRONIC Expedition Pantasma-Valley July 2009
Richard Weyl: "Die Geologie Mittelamerikas", Borntraeger, 1961 (ISBN 3-443-11001-0)
International Journal of Earth Sciences, Springer 1960 (ISSN: 1437-3254)
Bruno Engels:
"Geologische Problematik und Strukturanalyse Nikaraguas". Geologische Rundschau 54(2) 1965
„Sterne und Weltraum“, Heft Mai,
Juli 2006
INETER, Managua, Nicaragua
Köberl and Sharpe: Review of impact cratering
LPI: Pantasma
Kratergrößen-Rechner
www.steinheimer-becken.de
www.mineralienatlas.de
University of Texas: Caribbean Plate Project
NSF press release 96-009
Doxler, Cunningham: An Ocean Drilling Journey, RICE University
Raik Bachmann: The Carribbean Plate and the question of its formation
Earth Impact Database
Günther Weber: "Die trotzigen Mühen um die Freiheit"
Nicaraguas Bauern kämpfen um ihr Land. Berichte aus dem Tal von Pantasma, Edition Nahua, 1986
Equipo Envio:
"Pantasma: las cooperativas, blanco de la contrarrevolución"
Equipo Envio:
"Una guerra contra el mundo"
Bernadette Schiefer:
"Nicaragua: Requiem für eine Revolution", 2004
Letter from Members of the First
Veterans Peace Action Team (VPAT) to U.S. Ambassador to Nicaragua,
Harry Bergold, March 19, 1987
Mark Becker: "Walking through the New Nicaragua", 1986
Links:
CEREGE - Centre Européen de Recherche et d'Enseignement
des Géosciences de l'Environnement AIX-en-Provence
Pan y Arte, Münster
Casa de los Tres Mundos, Granada, Nicaragua
ORO Travel, Managua, Nicaragua
Informationsbüro Nicaragua e.V., Wuppertal
Nicaragua-Forum, Heidelberg
Maria Mies: "Globalisierung von unten, Widerstand und neue Perspektiven", 2001
Die Reagan-Doktrin: Third World Rollback
S. Brian Willson: "On Third World Legs", 1992;
How the U.S. Purchased the 1990 Nicaragua Elections
Richard Leonardi: Los Campesinos
NASA Basic Science Studies II: Impact Cratering
Terrestrial Impact Craters
List of Terrestrial Impact Crater Structures
Heiner Sidler: Glas aus Meteoriten-Einschlägen
Wikipedia.de: Pantasma
Google Maplandia Luftbild: Las Praderas
Google Earth Placemark "Pantasma valley"
Google Earth Community
Imprinte